Remède efficace contre le mal des transports en croisière : nos solutions

Un passager sur trois développe des symptômes lors des déplacements en mer, même sur les navires les plus modernes. La stabilité accrue des paquebots n’empêche pas toujours l’apparition de vertiges, de nausées ou de fatigue soudaine. Les traitements classiques, pourtant réputés efficaces, ne conviennent pas à tous et présentent parfois des effets secondaires indésirables.

Certaines solutions naturelles, longtemps reléguées au second plan, montrent aujourd’hui des résultats prometteurs. Diverses approches complémentaires gagnent du terrain, offrant des alternatives concrètes pour limiter ou prévenir les désagréments.

Pourquoi a-t-on le mal de mer ou le mal des transports en croisière ?

La cinétose, ce trouble que l’on appelle plus communément mal de mer ou mal des transports, n’épargne personne. Enfants, femmes enceintes, adultes chevronnés ou novices, tous peuvent y être confrontés. À chaque traversée, le corps doit s’adapter à des mouvements inhabituels, et c’est là que le bât blesse : le cerveau reçoit des signaux discordants venus de l’oreille interne, des yeux et de multiples capteurs disséminés dans la peau et les muscles. La sensation de stabilité en prend un coup : la position du corps dans l’espace devient incertaine.

Notre équilibre dépend de la façon dont l’oreille interne interprète les mouvements. Sur un bateau, elle capte les oscillations, tandis que les yeux, focalisés sur l’intérieur ou le pont, perçoivent souvent une image figée. Ce décalage visuel-vésibulaire déclenche un cocktail de symptômes : nausées, vomissements, vertiges, parfois accompagnés de sueurs froides et d’un malaise général.

Voici les profils les plus fréquemment touchés par ces troubles :

  • Les enfants et les femmes enceintes y sont particulièrement vulnérables.
  • Les adultes ne sont pas à l’abri, même lors des traversées les plus courtes.

L’intensité du mal de mer varie à chaque traversée. Météo, taille du bateau, fatigue, anxiété : autant de facteurs qui font la différence. À bord d’un paquebot, nombre de passagers découvrent ces désagréments dès les premières heures de navigation. Ce n’est ni une question de volonté, ni d’imagination débordante, mais bien une réaction physiologique : l’oreille interne et le cerveau peinent à dialoguer.

Quels remèdes naturels et traitements existent vraiment contre ces désagréments ?

Quand le mal des transports en croisière s’invite, les solutions vont du traditionnel remède maison jusqu’aux traitements les plus pointus. Parmi les solutions naturelles, le gingembre tient la corde : que ce soit en infusion, en gélule ou sous forme de bonbon, il se montre précieux pour calmer les troubles digestifs. D’autres misent sur la menthe poivrée ou le citron, à croquer ou en huile essentielle, pour apaiser les nausées légères.

Certains voyageurs optent pour les bracelets d’acupression, placés sur le point P6 du poignet, à trois doigts de la base. Beaucoup témoignent d’un effet bénéfique, même s’il varie d’une personne à l’autre. D’autres préfèrent l’acupuncture auriculaire ou des exercices de cohérence cardiaque : respirer lentement, profondément, aide parfois à faire baisser la tempête intérieure.

Du côté des médicaments transports, des anti-histaminiques comme la cinnarizine ou le Nausicalm sont souvent prescrits pour leur efficacité. La scopolamine, en patch (Scopoderm), a l’avantage de ne pas entraîner de somnolence, mais un avis médical s’impose avant toute utilisation, surtout chez l’enfant ou pendant la grossesse. Le Vogalib, à dissoudre dans la bouche, soulage rapidement sans effets secondaires notoires.

Pour ceux qui cherchent des alternatives douces, les solutions homéopathiques (Cocculine, Nux vomica) et les fleurs de Bach (Gentiane, Mélisse) séduisent par leur tolérance, même si les études manquent pour en valider l’efficacité. En cas de troubles persistants, certains se tournent vers les simulateurs de houle ou entreprennent une rééducation vestibulaire auprès d’un oto-rhino-laryngologiste. Cette diversité de solutions permet à chacun de composer avec sa propre sensibilité, sans jamais négliger le dialogue avec un professionnel de santé.

Cabine de croisière avec remèdes contre le mal de mer sur le lit

Des solutions concrètes pour profiter pleinement de votre croisière sans mal-être

Se préparer au mal des transports en croisière, c’est adopter quelques réflexes qui changent vraiment la donne. Le choix de la cabine n’est pas anodin : privilégiez un emplacement central et bas sur le navire, là où les mouvements sont nettement atténués. Une fois à bord, fixer l’horizon aide à rétablir l’équilibre entre l’oreille interne et le cerveau. Ce simple geste limite les signaux contradictoires, et donc, réduit le risque de nausées ou vertiges.

Les activités choisies pendant la traversée ont aussi leur mot à dire sur la tolérance au roulis. Rester à l’air libre, marcher sur le pont, respirer à pleins poumons, regarder au loin : ces habitudes renforcent la stabilité intérieure. En revanche, les odeurs fortes comme celles du carburant ou de la cuisine accentuent l’inconfort : préférez les zones aérées et évitez les fumées. Côté alimentation, fractionnez vos repas, mangez léger, limitez alcool et caféine. L’hydratation reste votre alliée : buvez souvent, sans forcer.

Voici quelques conseils supplémentaires pour limiter l’impact du mal de mer :

  • Veillez à avoir un sommeil réparateur, il joue un rôle dans l’adaptation du corps.
  • En cas de crise, allongez-vous avec la tête légèrement surélevée et évitez de lire longtemps.
  • Pour les femmes enceintes et les enfants, un avis médical s’impose avant toute médication.

Si le mal de terre persiste après la croisière, la meilleure option reste souvent la patience. Un suivi médical spécialisé, notamment auprès d’un ORL, peut s’avérer utile en cas de MdDS (mal de débarquement). Des séances de physiothérapie ou de fasciathérapie aident alors le corps à retrouver ses repères sur la terre ferme.

À la croisée des vagues et du pont, c’est souvent une poignée de gestes simples qui séparent l’aventure du calvaire. Et si, demain, cette traversée n’était plus qu’un souvenir de liberté retrouvée ?